Captation suite à l'install party à Châteauneuf-du-faou

[quote=“herve, post:62, topic:3427”]@Greg beau travail ! La grande classe 8)
Sait-on jamais, si j’ai besoin de faire un montage pour montrer auprès de décideurs ce qu’est une install party et comment ça déroule pourrais-je extraire de ta timelapse quelques séquences à différents moments de la journée ?
Est-ce que tu aurais un site web ou une page de réseau social pour te créditer ?[/quote]

Salut Hervé, pas de soucis pour utiliser des séquences de la vidéo. Après il faut juste voir ce qu’on fait par rapport au droit à l’image car tout le monde n’était pas prévenu de la capture vidéo pendant l’événement.

Pour Créditer la séquence, juste mon nom dans un petit coin ça suffit (Grégory Zadith). Je n’ai pas de site officiel avec mes images/videos.

C’est peut-être une question qui a déjà été tranchée ici et si ce n’est pas le cas ce sera l’occasion ;D

D’un point de vue purement légal la vidéo filme un lieu public, sans cadrer sur un individu en particulier. Elle respecte donc le droit à l’image.

Maintenant d’un point de vue moral c’est une autre affaire…Non seulement tout le monde n’était pas prévenu mais l’usage et la destination de cette vidéo n’étaient pas non plus établies. Or tout le monde n’a pas forcément envie d’avoir sa gueule (même anonymement) dans une vidéo sur Youtube et autre…

En même temps à chaque install on ne manque pas de prendre quelques photos, de les mettre sur les réseaux sociaux et cela sans se poser toutes ces questions. Idem quand des correspondants font un article avec photo.

Je ne sais pas non plus si le sujet a déjà été abordé, mais bon, pour les prochains événement avec une caption, il serait bien je pense que mettre un mot disant que c’est un lieu publique et qu’une captation vidéo et des photos peuvent être prise dans la journée dans la cadre de la promotion de la l’événement. et éventuellement, mettre à disposition un contact pour ceux qui aurait des questions par rapport à leur à l’utilisation de leur images, soit par un email, ou juste quelqu’un en direct (meilleure solution je pense car sinon trop de trucs à gérer après si quelqu’un ne veut pas être filmé ou photographié, il devra voir ça tout de suite et sur place).

Je déplace cette conversation dans ce nouveau fil.

Perso, je vous avoue que je suis réticent à rentrer dans un lieu qui est filmé si le cadre d’utilisation n’est pas clairement défini.
Linuxquimper prônant le libre et les libertés individuelles, j’ai peur que ce genre de captation devienne trop intrusif.

Fanch

[quote=“Fanch, post:4, topic:3451”]Perso, je vous avoue que je suis réticent à rentrer dans un lieu qui est filmé si le cadre d’utilisation n’est pas clairement défini.
Linuxquimper prônant le libre et les libertés individuelles, j’ai peur que ce genre de captation devienne trop intrusif.[/quote]

Est-ce que la solution proposée par Greg d’indiquer aux visiteurs (par un panneau ou autre) que l’événement est filmé à des fins promotionnelles et d’avoir un référent présent lors de l’install sur ces questions pourrait lever tes réticences personnelles ?

Ce serait bien aussi de demander l’autorisation de photographier aux sujets de la photo. Cela peut sembler bizarre mais j’aurais plus de réticence personnelle à être photographié que filmé (tout simplement parce que je déteste me voir en photo) et je ne dois pas être le seul dans ce cas.

Droit à l’image

Vérifié le 06 septembre 2017 - Direction de l’information légale et administrative (Premier ministre)

Chaque individu a un droit exclusif sur son image et l’utilisation qui en est faite. Vous pouvez vous opposer à sa fixation, conservation ou à sa diffusion publique sans votre autorisation, sauf cas particuliers.

Le droit à l'image est un droit exclusif que vous avez sur votre image et l'utilisation qui en est faite. Les images peuvent être des photos ou vidéos sur lesquelles vous apparaissez et êtes reconnaissable, quel que soit le contexte : vacances, événement familial, manifestation culturelle ou religieuse, etc. Certaines images ne nécessitent pas d'autorisation des personnes concernées, sous réserve de ne pas porter atteinte à la dignité de la personne représentée. Il s'agit par exemple : [ul][li]d'images d’événements d'actualité qui peuvent être publiées sans l'autorisation des participants au nom du droit à l'information ou de création artistique ;[/li] [li]d'images de personnalités publiques dans l'exercice de leur fonction (élus par exemple) à condition de les utiliser à des fins d'information ;[/li] [li]d'images illustrant un sujet historique.[/li][/ul]

Toute personne, célèbre ou anonyme, est protégée par le droit à l’image.

  • Majeur

Modèles d’autorisation d’enregistrement de l’image.

Avant toute diffusion de votre image, le diffuseur doit obtenir votre accord écrit en précisant quand et où il a obtenu cette image. Cet accord est donné pour un usage précis et ne doit pas être généralisé. Votre accord doit être obtenu si votre image est réutilisée dans un but différent de la première . Votre consentement à être photographié ne donne pas pour autant votre accord pour la diffusion de l'image (par exemple sur internet). Même dans un lieu public, l'accord des personnes apparaissant de manière isolée et reconnaissable est nécessaire pour la diffusion de l'image.
  • Mineur
Avant utilisation de l'image d'un mineur, l'autorisation des parents (ou du responsable légal) doit obligatoirement être obtenue par écrit. Il n'y a pas d'exceptions possibles (même pour le journal et l'intranet de l'école). Pour un groupe d'enfants, l'autorisation écrite des parents de tous les enfants est obligatoire.

[left]Le « droit à l’image de la police » est un cas particuliers du droit à l’image
[/left]

La police, du fait de son statut de service public, peut-être assimilée à une personne publique. Il n’y a pas de loi qui interdise de filmer, photographier, ou enregistrer de quelque manière que se soit un fonctionnaire de police, ni d’en diffuser l’image !

[left]Sauf si celui-ci appartient à l’un des services ci-dessous
[/left]

[left]

Les services dont les missions exigent, pour des raisons de sécurité et en application de l’article 39 sexies de la loi du 29 juillet 1881 susvisée, le respect de l’anonymat des fonctionnaires de la police nationale qui y appartiennent sont les suivants :
1° L’unité de coordination de la lutte antiterroriste ;
2° Au titre de la direction centrale de la police judiciaire :
― la sous-direction antiterroriste ;
― le service interministériel d’assistance technique ;
― la brigade de recherche et d’intervention criminelle nationale et la brigade de recherches et d’investigations financières nationale ;
― les brigades de recherche et d’intervention ;
3° La direction centrale du renseignement intérieur ;
4° Au titre de la direction centrale de la sécurité publique, les groupes d’intervention de la police nationale ;
5° Au titre de la direction centrale de la police aux frontières, l’Office central pour la répression de l’immigration irrégulière et de l’emploi des étrangers sans titre ;
6° L’unité de recherche, d’assistance, d’intervention et de dissuasion (RAID) ;
7° Au titre de la préfecture de police :
― les services de la direction du renseignement chargés de la prévention de la violence, du terrorisme et des dérives sectaires ;
― la section antiterroriste de la brigade criminelle de la direction de la police judiciaire ;
― la brigade de recherche et d’intervention ;
8° Le groupe de sécurité de la présidence de la République.
[/left]

Plutôt d’accord avec Fañch sur le sujet.

Par contre, je ne verrai pas d’inconvénient à ce que ce genre de séquence soit utilisé par un labo de sciences humaines pour étudier les interactions (anonymisées) d’entraide dans un groupe. Par exemple…

Waip, d’accord avec Fañch aussi. Si c’est filmé, ça doit rester dans un cadre “privé/communautaire uniquement”, au moins.
S’agit moins de droit que de principe, je trouve. Ça fait un peu vidéo surveillance - même si c’est rigolo :frowning: