MDR 
ChatGPT connais tout, sait tout.
Mais…
Ce qu’il sait ou connaît est un ensemble indistinct de livres qu’on lui a fourgué dans sa mémoire énorme.
Il y a des algorithmes de réponse.
C’est là que le bât blesse : nous sommes fort loin d’un minimum de méditation ou de réflexion, réellement « intelligente », à rebours de sa soit-disant intelligence artificielle.
Microsoft s’était déjà brûlé les ailes, avec ce genre de questions - réponses (on dit un « chat » en français de là-bas) qui en rajoutait sur les mauvaises réponses : haine, complotisme, anti-tout et pire.
Tous ces robots sont extrêmement loin de la moindre intelligence.
Certes, parfois et même souvent ChatGPT donne une réponse acceptable, puisée dans sa mémoire, si la question est assez simple et ne concerne pas des questions nécessitant une réflexion intelligente.
C’est pourquoi dès le départ de ce fil de discussion j’ai exprimé la plus grande méfiance.
En continuant ma revue de la « presse » informatique :
Je note que ChatGPT utilise un terme couramment présent dans la « littérature » informatique mais tout à fait inexact : « deprecated » ne se traduit pas en (bon) français par « déprécié » mais par « obsolète »…
Un peu plus loin, " dépréciations" est à remplacer par « obsolescences ».
Encore faut-il penser à consulter un dictionnaire, cela nécessite un apprentissage…
ChatGPT n’est pas HAL 9000, heureusement…, Dans le domaine informatique je n’ai pas eu à l’utiliser dans un cas aussi complexe que l’article de ZDNet mais pour des questions relativement simples qui m’ont évitées d’utiliser un moteur de recherche et consulter plusieurs pages avant de trouver la bonne syntaxe. Il faudra comme les autres outils d’internet trouver sa juste utilisation
La discussion que je viens d’avoir avec ChatGPT me laisse perplexe. ChatGPT est-il logique ou suis-je un âne qui gobe n’importe quoi ?
Q : Quel était le mode de fonctionnement d’Athènes, cié à l’époque de la Grèce Antique ?
R : L’ancienne Athènes était une démocratie directe, c’est-à-dire que tous les citoyens avaient le droit de participer à la prise de décisions politiques et à la gestion des affaires publiques. Les citoyens étaient réunis en assemblée et pouvaient voter directement sur les lois et les politiques. Cette forme de gouvernement s’est étendue à d’autres régions de la Grèce, mais elle n’existe plus aujourd’hui.
Q : Un état qui exclut des décisions politiques une parte de la population comme les femmes par exemple, peut-il être considéré quand comme démocratique ?
R : Non, un état qui exclut des décisions politiques une partie de la population telle que les femmes ne peut pas être considéré comme une démocratie parce que la démocratie est basée sur l’égalité. Une démocratie implique que toutes les personnes concernées aient le droit de participer à la prise de décisions politiques et à la gestion des affaires publiques.
Q : A l’époque de la Grèce Antique la cité état d’Athènes excluait-elle les femmes des décisions politiques ?
R : Oui, à l’époque de la Grèce Antique, les femmes n’avaient pas le droit de participer aux décisions politiques dans la cité-état d’Athènes.
Q : Excluant les femmes des décisions politiques, la cité d’Athènes à l’époque de la Grèce Antique pouvait-elle être considérée quand même comme une démocratie ?
R : Non, la cité d’Athènes à l’époque de la Grèce Antique ne pouvait pas être considérée comme une démocratie en raison de l’exclusion des femmes des décisions politiques. La démocratie est basée sur l’égalité et toutes les personnes concernées doivent avoir le droit de participer à la prise de décisions politiques et à la gestion des affaires publiques.
Q : Y a-t-il une possible contradiction dans les réponses que vous m’avez faites sur la cité d’Athènes à l’époque de la Grèce Antique que vous m’avez qualifiée de démocratie directe puis que vous avez considérée comme non démocratique parce qu’excluant les femmes des décisions politiques ?
R : Non, il n’y a pas de contradiction. La cité d’Athènes à l’époque de la Grèce Antique était une démocratie directe, ce qui signifie que tous les citoyens avaient le droit de participer à la prise de décisions politiques et à la gestion des affaires publiques. Cependant, les femmes étaient exclues des décisions politiques, ce qui signifie que la cité ne pouvait pas être considérée comme une démocratie, car la démocratie est basée sur l’égalité.
Q : Nuance subtile avouerez-vous ?
R : Oui, c’est une nuance subtile, car la cité d’Athènes était techniquement une démocratie directe, mais l’exclusion des femmes des décisions politiques signifiait qu’elle ne pouvait pas être considérée comme une démocratie, car la démocratie repose sur l’égalité.
Q : Merci
R : De rien. Je suis contente de pouvoir vous aider.
Conclusion : ChatGPT est une femme 
Absence manifeste de réflexion intelligente comme de culture véritable…
Le femmes françaises n’ont eu le droit de vote qu’près 1945, merci Charles.
La France n’était pas démocratique (?), et de plus elle était en démocratie indirecte, puisque c’était, et c’est toujours, les députés qui votent.
Mais plus grave, c’est la projection de l’idéologie politique de « la démocratie », sous sa forme actuelle, dans l’Athènes du Ve siècle avant J.C.
Il n’y avait pas que les femmes qui étaient écartées des décisions politiques, il y avait les métèques c’est à dire des étrangers autorisés à vivre à Athènes (commerçants…) et les esclaves.
Il fut un temps où l’histoire était lue à travers des lunettes d’historiens marxistes, idéologie du XIXe siècle, actuellement largement démonétisée.
ChatGPT n’a bien évidemment aucune notion de ces détails. Il puise dans une très vaste compilation, sans méditation sur le sujet demandé.
Je recommande la lecture du livre de Louis Rougier, « La mystique démocratique » (1929, 1983) pour éclairer le sujet de la démocratie.
On a pas les mêmes valeurs ni les mêmes références… 
Mis en cause pour son attitude à l’égard du régime de Vichy, il publie après la guerre des livres anti-gaullistes, comme Le Bilan du gaullisme. Proche des milieux néo-pétainistes, il est membre du comité directeur de l’Association pour la défense de la mémoire du maréchal Pétain dès sa création en 1951.
Ramener son existence complète à tes valeurs (2023) au sujet d’un livre unique de philosophie, daté de 1929, dans toute sa bibliographie, livre qui m’avait été prêté par un ami (royaliste !) vers 1985 c’est lui faire un procès ad hominem, ce qui permet d’invalider cette œuvre philosophique que j’ai appréciée pour ce qu’elle est : de la philosophie socio-politique de haut niveau.
Dans mon souvenir, la première partie est bien plus intéressante, c’est à elle que je faisais référence.
Tu fais allusion à des livres publiés au soir de sa vie, que je n’ai pas lus ni ne lirai.
Cela nous éloigne de Gipiti, comme tu le surnomme en français.
Un commentateur d’un site fait remarquer qu’en anglais Artificial Intelligence ne se traduit pas nécessairement par « intelligence artificielle », car Monsieur Gipiti en manque singulièrement…
Il donne comme exemple « Intelligence service » c’est à dire : service de renseignement.
J’aime mieux cette interprétation : Gipiti est une source de renseignements…
C’est bien plus proche de la réalité.
Louis Rougier, né à Lyon le 10 avril 1889 et mort à Pari le 14 octobre 1982 avait 62 ans en 1951 et est mort 31 ans plus tard…
Une liste des ratages des « intelligences » artificielles :
(probablement incomplète)
- Microsoft, 2016, Tay, désactivé après quelques heures seulement
- Scatter Lab (coréen), 2021, Luda, désactivé rapidement
- Facebook, 2022, BlenderBot 3 : désactiver après six jours
- etc.
Pourquoi ?
Mais c’est très simple !
- Ces machins n’ont aucune intelligence, au sens que je donne à ce mot ;
- « Car si les chatbots ont tendance à dérailler, c‘est parce qu’ils s’inspirent principalement de ce qu’on trouve sur internet. »
Comme dirait l’autre, « la messe est dite. »
Intelligence ou pas, Internet ou pas, les racistes, antisémites, sexistes existent dans la vraie vie et sans bridage les IA ne font que refléter cette vraie vie comme dans des métiers et filières du numérique. Malheureusement Linux Quimper n’y échappe pas
La racine du problème est connue : nos élites sont des littéraires, ceci depuis deux cents ans.
Ces (futures) élites sont stérilisées par deux points :
- l’ENA, école de l’administration, où il n’est pas question de mathématiques ni de statistiques, fi !
- Polytechnique, qui forme certes des ingénieurs mais a le tort suivant : dès le concours d’entrée réussi, toute la carrière du « cornichon » est tracée jusqu’ la fin de ses jours.
(Le chapeau ayant une corniche, le porteur est un cornichon…)
À bas ces reliques incompatibles avec le monde actuel, à remplacer par des universités généralistes (sciences + lettres) à la sauce anglo-saxonne, lesquelles sont les plus performantes au monde…
Les filles, inaptes aux mathématiques ??
Leurs parents et leurs professeurs étant des ignorants de cette spécialité, ces pauvres filles subissent cette idéologie ambiante défavorable.
Pourtant… Il y a eu nombre de femmes mathématiciennes dans l’histoire !
Sans remonter à Hypathie (4e siècle) plus près de nous il y a la petite Sophie Germain (1776-1831) qui apprit seule les mathématiques, puis se fit passer pour un homme pour pouvoir continuer ; Emmy Noether (1882-1935) dont Einstein dit le plus grand bien ; pour terminer ce rappel trop bref Maryam Mirzakhani (1977-2017) iranienne qui reçut la médaille Fields, la seule femme à l’avoir méritée.
À quand une Française ?
Pour en revenir à ChatGPT :
https://www.ouest-france.fr/high-tech/on-a-passe-le-finistere-au-crible-de-lintelligence-artificielle-chatgpt-et-cest-pas-convaincant-3593e15c-ba77-11ed-ac58-093bfdf15bd5
Amusant, mais plat et sans sève dans l’écriture.
Réponses acceptables à des questions simples.