Cyberattaque Bureau Vallée : « Le pirate reproduisait le formulaire de notre

René, on arrive pas à…

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moi j’y arrive sans me logger…

Le site de la société spécialisée dans la vente de papeterie et de fournitures de bureau a été victime « d’une attaque informatique sophistiquée ». Elle explique dans son communiqué qu’il s’agit de « skimming sur la partie de son site Internet dédiée au paiement en ligne », mais elle n’entre absolument pas dans les détails.

Si rien n’est précisé concernant un vol des données bancaires, c’est bien le cas. Sur Twitter, Bureau Vallée donne quelques informations supplémentaires… qui font froid dans le dos. La société affirme ainsi ne pas stocker les données bancaires, mais lors du paiement son site affichait un formulaire de son prestataire bancaire, reproduit par le pirate.

Dans l’email envoyé à ses clients l’étendue des dégâts se confirme. Bureau Vallée indiquant que cette cyberattaque a « conduit à la mise en place frauduleuse d’un système de duplication des informations des cartes bancaires au moment d’un achat depuis notre site ». Ainsi, « tout client ayant passé commande sur [son] site internet pendant la période du 26 mars au 26 mai 2020 est potentiellement concerné par cet accès frauduleux à ses données bancaires ».

Dès que le pot aux roses a été découvert, des correctifs ont évidemment été mis en place et l’ensemble des mots de passe des administrateurs changés. Le site est « à présent de nouveau opérationnel et les mesures de sécurité ont été renforcées pour prévenir tout nouvel incident ». Si vous êtes concernés, pensez à vérifier vos relevés (et à contacter votre banque en cas de transactions anormales)… et probablement aussi à changer de carte bancaire.

La CNIL a été informée, affirme la société.

Le pirate

Pourquoi on utilise encore ce terme ? C’est rigolo pour jouer au renversement du stigmate, mais quand c’est dit par des trucs « journaliste », on sent que c’est beaucoup moins second degré é_è

« Quelqu’un a trouvé une faille dans notre infra et a arnaqué nos clients ». Ça économise beaucoup de mots et de faux concepts.

Amh. Et j’arrive pas à voir pourquoi c’est spécialement intéressant, y a quelque chose de particulier qui m’échappe ?

Il s’agit pour moi d’un pense-bête car lorsque nous expliquons aux bénéficiaires des ordis des Abeilles qu’avec Linux il n’y a pas de virus pour l’instant mais que pour autant avec ce système nous ne sommes pas à l’abri de problèmes. Il faut avoir en tête des exemples précis pour croire à ce que l’on raconte… :innocent:

Parce que si l’article avait utilisé le terme « hacker », tu te serais plaint qu’un hacker n’est pas forcément malintentionné…

gnagnagna

on peut dire aussi homme d’affaire jusqu’à ce que la justice le pince alors là ce sera ex-homme d’affaire mème pas louche

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Ca manquait un peu d'annimation ici !!!!

Je remarque que quasi-systématiquement, dans un accident voiture-vélo, on parle d’un cycliste contre une voiture. (et non de l’automobiliste). Ici ce serait donc :

Un ordinateur reproduit le formulaire de notre


Moi aussi, mais je suis juste étonné par le contenu de ton dernier post qui contient des bribes de texte, tel que l’on pourrait s’attendre à un flux RSS, mais moins sur un forum :wink:

Kenavo arv…

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Le terme escroquerie ou de tromperie est passé de mode à tout jamais ?

et aussi Abus de confiance pour les attaques informatiques par ingénierie sociale

J’avais eu vent de cette affaire, étant à Lyon en 1990-91, étudiant Unix et le C à l’INSA de Lyon-Villeurbanne.

Dans les termes qui disparaissent, à l’instigation des journalistes, il y a le mot « difficile », remplacé systématiquement par « compliqué », y compris lorsque le sens obvie est bien « difficile » et non en rapport avec une quelconque complexité.
il y a eu aussi « c’est pas évident » (vers les années 2000 ?), au lieu de « difficile », mais je ne l’entends plus guère (ouf !)

Il y au aussi « ni » qui ne remplace pas « et » dans une négation de deux mots. Ce serait plus clair à l’audition. À l’écrit, on a le temps de s’arrêter pour évaluer.
Exemple : « ce n’est pas beau et bon » ; « ce n’est pas beau ni bon ».

Et il y a l’antéposition systématique de l’adjectif par les journaleux devant le nom. Est-ce important ? Dans la mesure où, en français, c’est le nom qui porte le sens, cela fait passer la partie « importante » de la phrase sur ce qui est accessoire, en français : l’adjectif.
Du coup c’est un changement de paradigme linguistique : le français devient de l’anglais ! Les Anglais font-ils passer l’adjectif après le nom ??
Pourquoi « une importante décision » au lieu de « une décision importante » ? Ça n’ajoute rien et « fait causer anglais ».
Je n’ignore pas que des règles d’usage font varier cette position de l’adjectif en (bon) français ; un homme grand n’est pas nécessairement un grand homme, sauf de Gaulle bien sûr qui fut l’un et l’autre.

Je sors un peu du sujet, mais ce n’est pas grave.

Au secours…

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Perso que la langue change, moi ça me va. Je n’y suis pas spécialement attaché.

Mais on sait fort bien que le mot « piratage » c’est une manière de diaboliser le partage d’oeuvres (qui ne fait de mal à personne) et les mettre dans le même panier que « voler, tromper, corrompre, piéger, terrorisme… »

On pense avec des mots, et la novlang, on doit la relever, parce qu’elle induit des réflexes de pensés qui servent un certain programme politique ? Sauf si vous l’approuvez, hein. Certains disent privateur, d’autres propriétaire, d’autres rien ; certains disent libre, open-source, ou gratuit. C’est juste une implication politique, ça fait pas percevoir le réel de la même manière x)

Moi personnellement je laisse piratage à aux gens qui braquent à main armé des bateaux.

Dans notre cas de Bureau Vallée que tu l’appelles homme d’affaire, député, ministre, expert en informatique, jeune, vieux ou autre chose il reste à classer dans la catégorie des voleurs et ici des données bancaires non pas des super méchants qui planquent leur argent dans des paradis fiscaux mais aux pauvres couillons qui font des achats en ligne pour acheter une clé Wifi qui va bien avec linux installé sur les ordis distribués gratuitement par le centre des Abeilles