Hommage

Une pensée pour Richard Wright, génie du siècle dernier, claviériste des Pink Floyd, décédé avant-hier.

Déjà dans l’ombre du fantôme de Syd Barrett, génie perdu dans la stupeur lysergique, puis brutalisé par la paranoïa dominatrice de Roger Waters et écrasé par la virtuosité de David Gilmour, le dandy mélancolique Richard Wright était pourtant, derrière ses claviers et ses longs cheveux grisonnants, l’âme du son Pink Floyd. Dès leurs débuts, au cœur du Londres psychédélique, c’est l’éther des envolées d’orgue de Rick Wright qui leur confère ce goût étrange, dérangé, son piano free qui touche à la démence, de la nursery pop acidulée de See Emily Play à ses propres airs, qu’il interprète avec un détachement tout anglais.
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Il est parti pour le côté obscur de la lune :)…