#JeNeSuisPasUneData - Avec l’UFC-Que Choisir, reprenez le contrôle de vos données personnelles

Salut
UFC-Que Choisir, dans le cadre de la journée de la protection des données, lance une campagne de mobilisation #JeNeSuisPasUneData qui propose un outil (https://respectemesdatas.fr/) qui permet à chaque internaute de découvrir concrètement quelles sont les données personnelles collectées par les plateformes qu’il utilise, mais aussi et surtout, d’exercer ses droits de rectification, de suppression, et à l’oubli…

Ils ont fait de nous des datas

Quelles sont les données personnelles dont Facebook, Netflix, Instagram, UBER, Tinder et bien d’autres disposent ? Quel portrait-robot font-elles de vous ? Si les consommateurs ont conscience de la collecte de données dont ils sont l’objet dans leur quotidien, ils sont loin d’en mesurer l’ampleur et surtout l’exploitation qui en est faite. Il est primordial que les consommateurs réalisent l’importance des données qu’ils laissent sur Internet et les conséquences que cela peut impliquer sur leur vie, dans un contexte, en outre, de cybercriminalité en pleine expansion.

À travers la campagne #JeNeSuisPasUneData, financée par son Fonds de dotation alimenté par les dons, l’UFC-Que Choisir entend donc éveiller les consciences en révélant quels sites détiennent quelles informations et surtout mobiliser les internautes, en facilitant leur démarche pour exercer leurs droits.

Pour Alain Bazot : « Les géants du web ont fait de nous des datas, mais ça n’est pas une fatalité. Aujourd’hui, il est temps de renverser la tendance, de réagir en reprenant la main sur nos données personnelles. Nous avons des droits, exerçons-les. »

Reprenons le contrôle, mobilisons-nous

En vigueur depuis 2018, le règlement européen sur la protection des données personnelles (RGPD), encouragé par l’UFC-Que Choisir, a permis de renforcer les droits des consommateurs quant à l’accès et la maîtrise de leurs données personnelles… Mais trop peu les exercent par méconnaissance et/ou sentiment de complexité.

L’UFC-Que Choisir entend donc jouer le rôle de facilitatrice et lance un appel à la mobilisation à travers sa campagne et son outil. Reprenez le contrôle de vos données, rendez-vous sur : www.jenesuispasunedata.fr.

On peut écrire « donnée » au lieu de « data » en bon français parce que j’ai d’abord pensé que je ne suis pas une Dati.

C’est juste mais lorsqu’on vise Facebook, Twitter, Instagram, LinkedIn, Uber, Takeout, Tinder, TikTok, Netflix, Google, etc… ces gens là ça comprend le français que dans la bouche d’ Emily in Paris :smiley:

  • D’accord avec Nicola, il paraît que la langue vernaculaire par ici serait le français…
    Vernaculaire : la langue comprise par tout le monde en France, d’ici ou d’ailleurs.

  • La liste des réseaux (dits « sociaux » …) n’excuse pas cette avalanche de termes étrangers, tels qu’ils sont utilisés en français, ferait rigoler un Anglais (ou un Étatsunien).
    Et je ne parle que du sens obvie, pas des nuances de sens collectées dans les dictionnaires anglais-français, nuances qui m’échappent.

  • Je ne connais pas cette Émilie à Paris. Ni Netflix.

Est-ce que les personnes qui s’attachent plus à la forme qu’au fond, ne sont-elles pas ces idiots qui regardent le doigt du sage qui montre la lune ?
J’ai interroge ChatGPT qui m’a confirmé que :

Oui, cette analogie est pertinente. Les personnes qui se concentrent plus sur la forme que sur le fond peuvent effectivement être comparées aux «idiots» qui regardent le doigt du sage qui montre la lune. En effet, il est important de se concentrer sur le message sous-jacent plutôt que sur la forme avec laquelle il est présenté. Les personnes qui se focalisent sur la forme ne sont pas capables de percevoir le fond de la pensée et peuvent donc manquer des informations importantes.

Mais à la question : Est-ce que la forme influe sur le fond ? il a répondu :

Oui, la forme peut avoir une influence significative sur le fond. Les choix de mots, de syntaxe et de ton peuvent renforcer ou minimiser le message que l’on souhaite transmettre et, par conséquent, influencer la manière dont le fond est interprété. Les personnes qui sont plus intéressées par la forme que par le fond peuvent manquer des informations importantes.

En dehors du fait que ChatGPT soit très gentil, tout ceci est en définitivement très pertinent mais nous éloigne du problème de fond : À l’ère du tout numérique y aura-t-il encore une vie privée ?

C’est joli tout plein, mais qu’ai-appris que j’aurais ignoré ? Rien !
Une accumulation de lieux communs, du prédigéré.

Que pense cette « intelligence » artificielle de la question philosophique fondamentale, que se sont posés bien des gens : qu’est-ce que l’homme ? Où va-t-il ? Qui est-il ? Quel set le sens de la vie ?
Suivant l’expression de Heidegger, mais remontant à Aristote, que dire de « l’être de l’étant » ?
Et bien d’autres questions, que cette IA ressortira d’une quantité de livres consultés.
Mais sans la moindre originalité.

C’est quand même du beau travail.

On s’éloigne du fond… :slight_smile:
Que devient notre vie privée ?

Avec un H, comme chat.

Demande à ChatGPT. :grin:
Cela dit, la forme donne souvent quelques indications sur le fond.

corrigé

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quechoisir.org

Alerte européenne - WhatsApp écope d’un simple carton jaune - Billet du président

Alain Bazot

3–4 minutes


Alerte européenne  WhatsApp écope d’un simple carton jaune

WhatsApp écope d’un simple carton jaune

Publié le : 06/03/2023

campagne_je-ne-suis-pas-une-data

La Commission européenne et les autorités de protection des consommateurs viennent de rendre leur verdict concernant l’enquête ouverte contre WhatsApp, suite à une plainte européenne déposée en juillet 2021 par l’UFC-Que Choisir et huit autres organisations dont le Bureau européen des consommateurs. Le résultat est plutôt décevant, puisque l’application n’obtient finalement qu’un simple avertissement.

Si je me réjouis de constater que notre alerte conjointe a permis l’ouverture d’une véritable enquête sur les pratiques de l’entreprise appartenant au géant Meta, j’espérais que la liberté de choix des utilisateurs et la protection de leurs données seraient davantage considérées.

Revenons deux ans en arrière, début 2021, lorsque WhatsApp a décidé de modifier ses conditions d’utilisation. Les évolutions proposées n’étaient pas clairement exposées, alors qu’il était question de faciliter les échanges avec les entreprises via la messagerie, ce qui ouvrait la voie à des transferts massifs de données et à la monétisation de l’activité des utilisateurs. L’application a eu recours à toute une série de subterfuges pour contraindre des millions d’utilisateurs à les accepter. Les « récalcitrants » ont quant à eux reçu des rappels quasi quotidiens pour les faire changer d’avis, sous menace de ne plus pouvoir utiliser le service. Une bien étrange façon de recueillir leur consentement !

L’enquête est arrivée à son terme. WhatsApp va désormais devoir mieux informer les utilisateurs des changements proposés et leur donner la possibilité de les refuser. C’est exactement ce que l’on demandait. Mais alors où est le problème me direz-vous ? Aucune solution n’est proposée aux millions d’utilisateurs qui ont donné leur accord en 2021 à des conditions générales obscures, sous l’intense pression de WhatsApp. En effet, cela ne s’appliquera qu’aux futures évolutions des conditions d’utilisation.

Nous attendions des autorités de protection des consommateurs européennes qu’elles envoient un signal bien plus ambitieux en sanctionnant la pratique agressive passée, et demandons à ce que soit resollicité un accord enfin éclairé des intéressés. En effet, la manière de forcer le consentement et le volume de données collectées n’avaient rien d’anodins. Mais cela n’est pas une fatalité. L’UFC-Que Choisir a lancé il y a quelques semaines sa campagne #Jenesuispasunedata, afin de vous inviter et vous aider à reprendre le contrôle sur vos données personnelles. A défaut de réponse officielle pleinement satisfaisante, aux utilisateurs d’exercer leurs droits.