Linux coûterait à la collectivité ?

Pour revenir au titre « Linux coûterait à la collectivité ? » et argumenter, il y a quelques détails à rappeler.

  • Richard Stallmann était professeur ;
  • Linus Torvalds était lui aussi universitaire (étudiant puis prof) à la création de Linux ;
  • les soit-disants « adolescents boutonneux » qui ont énormément participé aux développement des logiciels libres étaient en fait des étudiants en informatique, en plus de leurs professeurs ;
  • des professionnels ont développé certains logiciels libres pour leurs propres besoins professionnels, probablement en majorité en dehors de leurs heures de travail, partiellement pendant ces heures de travail ;
  • nombre d’amateurs (ou de professionnels de l’informatique ?) ont créé et développé des LL à titre personnel ;
  • de nombreuses sociétés ont payé explicitement des développeurs compétents sur un projet ‹ libre ›, dont IBM, O’Reilly, etc. Je ne connais pas toutes ces entreprises.

Rappelons que la licence GPL et la pratique inventée par Linus font que les LL sont des collaborations, de type plutôt informel. Lire le fameux texte « La cathédrale et le bazar » (aller dans « liens »).

Avec cette liste non limitative, on peut voir que le logiciel libre ne coûte pas à « la collectivité » au sens le plus large, c’est à dire mondial. Cela ressemble plutôt à « un retour sur investissements » comme dit le monde bassement commercial, une production et un revenu indirects des universités.

Par contre les licences, dont tout particulièrement celles de Microsoft (tous programmes vendus, il n’y a pas que Windows), sont une exportation de devises sans contre-partie. Là il y a un véritable coût pour la collectivité (restreinte, nationale).

Mais comme pour tout sujet polémique, on peut discuter.
Veuillez apporter des arguments, pas des sentiments ou des affirmations (même gratuits) !