Et la phrase de l’article à retenir, et qui va dans le bon sens : “Cette circulaire contient une clause qui contraint les administrations qui n’ont pas fait le choix de l’Open Source à se justifier”.
C’est une très bonne nouvelle … j’ai d’ailleurs téléchargé ledit document que je n’ai pas encore eu le temps de lire
Pas lu non plus.
Puisque je travail pour une administration concernée, je me suis dit que je le lirai au boulot ^^
de même (mais pas eu le temps aujourd’hui mise à part le sommaire dans les grandes lignes)
Il reste à voir si ce sera un vœu pieux, ou s’il y aura de sourdes résistances de haut en bas comme de bas en haut de la hiérarchie.
Globalement, oui ça passera, mais à quel pourcentage ?
Une mauvaise nouvelle fut que les députés ont le droit « de choisir » pour leurs assistants parlementaires…
Eux-mêmes semblent être restés à Ubuntu ?
Voila un lien vers les commentaires de LinuxFr (que j’étais allé lire ce matin, suite à ce post)
http://linuxfr.org/news/circulaire-du-premier-ministre-sur-l-usage-des-logiciels-libres-dans-l-administration
Merci JB ;-°
Et vers le document en question « Usage du logiciel libre dans l’administration ».
http://circulaire.legifrance.gouv.fr/pdf/2012/09/cir_35837.pdf
« Mais plus qu’un aboutissement, l’association [April] y voir surtout le premier pas d’une démarche qui reste à accomplir, notamment en matière d’éducation ou, là encore, contre les brevets logiciels. »
Fort nombreux sont ceux qui utilisent un ordinateur, souvent pour un seul logiciel qu’ils connaissent fort bien mais lui seul ; et qui ignorent totalement la machine et le système d’exploitation.
Pire, ces gens ne veulent pas apprendre.
Comment passer au logiciel libre, c’est à dire de la petite-enfance (informatique) à l’âge adulte ?
Ça, c’est toi qui le dit
Je pense plutôt que chacun apprend à son rythme, et ce qui lui faut quand il lui faut. Inutile de crier, on peut juste essayer de donner du sens.
[quote=“crom_dub, post:7, topic:2946”]Fort nombreux sont ceux qui utilisent un ordinateur, souvent pour un seul logiciel qu’ils connaissent fort bien mais lui seul ; et qui ignorent totalement la machine et le système d’exploitation.
Pire, ces gens ne veulent pas apprendre.[/quote]
Faut-il connaitre la mécanique des fluides pour cuire des patates ?
Faut-il connaitre le breton pour vivre à Quimper ?
Faut-il connaitre Hippocrate pour aller à l’hopital
« Syntec et l’Afdel, les deux instances représentatives des éditeurs et des SSII en France, dans une levée de bouclier magistrale, avaient décidé de monter au créneau »
contre les logiciels libres : « Les députés ont finalement voté en faveur d’une amendement du gouvernement qui ne donne plus la priorité aux logiciels libres dans le numérique éducatif. Le libre doit être seulement pris en compte, et quand l’offre existe. Un revers cinglant. »
Pourtant, « l’April, l’association de promotion du logiciel libre en France, dénonce dans un communiqué : « La priorité au logiciel libre introduite par le Sénat est parfaitement légale, et validée par le Conseil d’État dans sa décision du 30 septembre 2011. Nous demandons au gouvernement de publier une analyse juridique étayant ses propos », souligne Jeanne Tadeusz, responsable des affaires publiques à l’April. »
Tout l’article : http://www.lemagit.fr/economie/business/2013/06/04/le-gouvernement-endort-la-priorite-aux-logiciels-libres-dans-leducation/
Et son illustration :
Vu aussi sur le site de l’april
http://www.april.org/les-deputes-votent-lamendement-du-gouvernement-qui-supprime-la-priorite-au-logiciel-libre
et c’est Vincent Peillon qui l’a proposé…
En opposition avec le droit de la concurrence européenne, selon le rapporteur ? (à partir de 7mn20)
http://http5.assembleenationale.yacast.net/assembleenationale/mp4/ida/domain1/2013/06/335391.mp4
J’en doute…
Cela dit, certains députés ont protestés (sur la vidéo), comme les Verts et les Radicaux, ainsi que Laurent Grandguillaume (du PS) mais mollement. Par contre l’UMP à voté cet amendement…
La priorité du libre dans les appels d’offres passés par l’éducation nationale (antérieure au décret source de ce sujet) est remise en cause oui.
Mais le décret au niveau national reste applicable.
Rassurez vous, il y a un critère qui devient plus important que libre/propriétaire dans les choix de l’EN (au niveau informatique) c’est la pérennité. Et pour être pérenne, il faut ne pas dépendre d’un marché conclu par appel d’offre, mais faire soit même en interne. Et quand on fait soit même, on ne part pas de zéro (plus de nos jours en tout cas) on se base sur les solutions libres existantes et sur l’expérience des collègues. Surtout quand c’est déjà développé par l’état (le projet E.O.L.E.)
Donc en effet le libre n’a plus la priorité dans les appels d’offres, mais c’est juste un moyen de calmer les lobbyistes car les appels d’offres n’ont de toutes façons plus la priorité face à la compétence interne.
Voilà une mise au point qui relativise.
Mais on se doutait bien d’un effort important des spécialistes du couloir (lobby en français).
Pourtant les caisses de l’État sont toujours aussi vides ?
Ce qui freinait mon administration au passage au libre c’était la nécessité de reformer les techniciens à des nouveaux produits.
Mais là il vont devoir nous reformer de toutes façons car les marchés passés avec des solutions propriétaires arrivent à termes et ce ne seront pas forcement les mêmes qui remporteront les marchés suivants.
Une fois passé au libre et le personnel formé, il le sera une bonne fois pour toute.
Ce n’est absolument vrai que si, lors d’un changement majeur dans le fonctionnement d’un logiciel, l’entité utilisatrice décide de forker le logiciel (ou s’appuie sur un fork existant). Sinon, on se retrouve, comme avec le proprio, à utiliser des versions vieilles des années 90 “parce qu’on a l’habitude”. Ce qui pourrait être une niche pour un nouvel entrant propriétaire…
Peut-on être certain alors que privilégier le libre soit une solution ?
Je parle essentiellement pour la partie système, nous avons un ensemble de distributions (le projet EOLE cite plus haut) qui est développé en interne.
A l’heure actuel il ne reste plus que la suite bureautique qui n’est pas un logiciel interne.