Pour Steve Wozniak, le 'cloud' prive l'internaute de ses données

Non, ce n’est pas un article fumeux… :slight_smile: bien qu’il parle du ‹ nuage ›.
Enfin quelqu’un, et qui a du poids, :smiley: d’accord avec moi !

Steve Wozniak, cofondateur d’Apple, estime que le ‹ cloud › signifie avant tout une perte de contrôle de ses données au profit des entreprises qui les hébergent. Il estime voir des problèmes émerger d’ici cinq ans.

« Je m’inquiète vraiment de tout voir aller dans le ‹ cloud ›. Je pense que ça va être terrible. Je me dis qu’il va y avoir d’horribles problèmes dans les cinq prochaines années ».

« Vous avez déjà cédé vos données »

Pour le concepteur, « avec le ‹ cloud ›, vous ne possédez rien, vous avez déjà cédé vos données… ». Et de poursuivre : « Plus nous transférons de données sur le web, sur le cloud, moins nous aurons de contrôle dessus ».

Le cas, vendredi, d’un journaliste qui a perdu l’accès à l’ensemble de ses terminaux connectés à iCloud ne contredit pas ses craintes, alors qu’il pensait avoir un contrôle total de ses données. Pour rappel, Gartner estime qu’un tiers des données personnelles seront sur le cloud en 2016, de quoi donner corps aux craintes de Steve Wozniak, si elles se vérifient.

‹ Cloud › : mot américain, que l’on peut traduire par « informatique dans le nuage » ou encore « informatique dématérialisée ».
Dématérialisée, mais pas pour tout le monde…:stuck_out_tongue:

C’est déjà le cas avec l’utilisation des réseaux sociaux : vous révélez au monde entier des données personnelles que vous ne révéleriez pas à vos voisins ou à la famille.

Il n’aura fallu qu’un jour pour connaître un exemple de désastre !

Voir ici : une vie numérique détruite.

Une vie numérique détruite en trois coups de téléphone

Un journaliste américain a perdu le contrôle de ses comptes e-mails et a vu le contenu de son ordinateur et de son téléphone disparaître sous ses yeux. Pour réussir cet exploit, les hackeurs ont exploité les failles des procédures de sécurité :lol: téléphoniques d’Amazon et d’Apple.

L’article est un peu long, mais fort clair et bien expliqué. Le craqueur n’a eu qu’à se renseigner dans les informations complaisamment livrée à la face du monde entier par ce journaliste…

Vive Fesse-bouc, Cui-cui et autres « réseaux sociaux » !