Je vous fait part d’une petite mésaventure suite a l’essai de Windows 10, il y a un bon bout de temps.
Je voulais tester le système dont tout le monde parlait et je me devais de le faire, prétendant à un métier de Technicien en maintenance informatique il vaudrait mieux que je ne soit pas perdu le jour où l’on me demande de dépanner un pc sous le merveilleux système qu’est W10 (vous l’avez probablement compris, c’est de l’ironie ^^).
Rassurez vous il n’est resté qu’à peine quelques jours avant d’être violemment formaté mais pendant ces quelques jours j’ai accepté la création d’un compte microsoft afin d’accéder a toutes les fonctionnalités proposées, j’ai d’ailleurs constaté que Skype était installé en natif, ce qui ne m’a pas vraiment étonné puisqu’il a été racheté par MS.
Mais tout ça n’est que peu important, ma grande surprise viens d’hier où une connaissance a voulu m’ajouter sur Skype et m’a appris l’existence d’un compte à mon nom et avec ma photo de profil, j’ai tout d’abord cru à une usurpation d’identité. Mais après avoir contacté le support qui m’a fourni un lien me donnant un accès à ce compte pour le supprimer, je me suis rendu compte que le mail lié à ce dernier n’était autre que celui utilisé pour la création de mon compte microsoft…
J’ai donc émis l’hypothèse que lors de l’installation de W10 un compte Skype est automatiquement crée, j’ai posé la question au support qui m’a confirmé mon doute…
Quelqu’un ici souhaite être inscrit sur un logiciel sans avoir donné son accord au préalable?
Personne et on est bien d’accord!
Ceci étant dit mon petit conseil pour ne jamais avoir ce problème: fuir Windows 10
(on peux aussi suivre les tuto qui traine sur le net qui sont censé aider a la protection de sa vie privé en désactivant quelques petites choses, mais ne le dite a personne)
Né par hasard sur le sol français, j’ai acquis la nationalité français sans que j’en fasse la demande, j’ai même eu le droit de faire un service militaire que j’ai prolongé par un engagement de 7 ans dans la Royale (je dois être un peu maso)
Aujourd’hui il est “normal” à l’heure des nouvelles technologies… de s’adapter et de comprendre qu’il y ait des inscriptions qui se fassent sans en avoir fait la demande
La puce RFID qui nous sera bientot implantée dès la sortie de l’incubateur artificielle, aura l’avantage de n’être que passive et ainsi ne pourra pas être débranchée
J’en profite pour signaler que j’ai mis à jour le blog Worpress de Linux Quimper pour éviter que l’on découvre nos comptes panaméens
La création d’un compte Miscrosoft est bien marqué lors de l’installation d’un Windows 10. Il faut cliquer sur des boutons pas très visibles pour faire un compte uniquement local.
Pour ceux qui voudrais tester windows 10 :
[ul][li]Je recommande FORTEMENT l’usage d’anti-mouchard à lancer au moins une fois après l’installation.[/li]
[li]Je déconseille FORTEMENT de lier un compte local à Microsoft.com. Votre session doit rester indépendante. (Et accessoirement, il serait impossible de vous identifier sur votre propre machine sans internet pendant une longue periode !!!)[/li][/ul]
Bien vu pour la mise à jour WP René !
Pour la puce rfid, ça arrivera un jour, mais par le biais d’entreprises.
Cf localisation GSM, Cartes bancaires NFC, Facebook et cartes de fidélité (je vous conseille d’utiliser des faux numéro de tel et emails faux/jetables)
Maintenance linky, Gazpar, Géoloc pro, IOT
Et oui dans le futur, des puces dans le corps mais aussi la captation de nos ondes cérébrales (à distance bien sûr) !!
J’ai eu plusieurs fois la « nécessité » de créer, et d’utiliser des adresses jetables : http://www.jetable.org/fr/index
Validité de une heure à un mois.
Ensuite, le site qui vous a demandé une adresse e-mail ne peut plus vous trouver. Ouf !
En dernier, c’était Windows 10 « pour voir », qui a succédé au Windows 8 que je n’utilise à peu près jamais ; je fais juste des mises à jour, de loin en loin.
NB : le site Jetable.org, lui, est tenu par la loi de savoir qui vous êtes !
Depuis le début du mois d'avril, les 3 000 employés de Sanofi installés à Gentilly doivent porter en permanence sur eux une puce RFID, qui permet à l'entreprise de collecter des données anonymisées sur l'utilisation des locaux.
Depuis le 6 avril dernier, les 3 000 salariés de Sanofi installés sur le site flambant-neuf de Gentilly (Val-de-Marne) font désormais l’objet d’un suivi anonymisé de tous leurs déplacements dans les locaux, à travers l’utilisation d’une puce RFID. « [i] Insérées sur les porte-badges, celles-ci tracent le moindre mouvement : arrêt en salle de pause, déambulation dans les couloirs, passage au quatrième étage, pause pipi…[/i] », rapportait la semaine passé le magazine [url=http://www.wk-rh.fr/actualites/detail/92801/sanofi-instaure-la-geolocalisation-de-ses-salaries.html]Liaisons Sociales[/url].
Selon la direction de Sanofi, l’objectif de ce suivi est de « [i]gérer de façon simplifiée l’occupation de l’espace, comme la disponibilité des salles de réunion, des bulles, les heures d’affluence aux restaurants d’entreprise[/i] ». Inaugurés en juin 2015, le campus de Gentilly dispose en effet de zones de travail sans bureaux attribués, en misant sur la mobilité des personnels pour décloisonner les équipes, au sein des [i]open-space[/i]. Mais cette mobilité nouvelle censée encourager la créativité et la coopération demande une gestion nouvelle des espaces et de comprendre comment les salariés se déplacent, quels sont leurs besoins logistiques, etc.
Confrontés à la présentation du projet, les syndicats ont réussi à obtenir que les puces RFID qui étaient destinées à l’origine à figurer sur les badges eux-mêmes soient finalement collées sur les porte-badge, qui changent facilement de main, et que les données soient donc anonymisées. Néanmoins le port du porte-badge reste obligatoire, et comme le souligne un délégué FO dans 20 Minutes, « même avec le porte-badge anonymisé, il est facile de faire un lien entre cette puce et celle du badge qui sont activées ensemble quand on passe les contrôles ». Le syndicat ne parviendrait pas, malgré ses demandes répétées, à obtenir une copie de l’autorisation de la Cnil prétendument délivrée à l’entreprise.
De plus, des caméras 360° sont installées partout, des couloirs jusqu’aux salles de détente, pour scruter en temps-réel l’utilisation des 51 000 mètres carrés du campus de Sanofi. Une surveillance qui accentue la pression sur les salariés, confrontés à un plan de suppression de 600 emplois.
Que dit la CNIL sur la géolocalisation des salariés ? La géolocalisation des salariés à l’intérieur des bâtiments de l’entreprise est une pratique relativement nouvelle. La CNIL, jusqu’à présent, s’est surtout intéressée à la pratique, bien plus répandue, de la géolocalisation des commerciaux ou des livreurs, à travers les GPS intégrés aux véhicules, ou les données de leurs téléphones mobiles professionnels. En 2015, l’autorité administrative avait ainsi publié des lignes de conduite à destination des entreprises, en rappelant notamment que la géolocalisation ne peut pas être utilisée « pour contrôler un employé en permanence », ni « dans le véhicule d’un employé disposant d’une liberté dans l’organisation de ses déplacements ».
Par analogie, elle ne peut donc pas être employée non plus pour surveiller des employés libres de leurs déplacements à l’intérieur des bâtiments de l’entreprise. Mais ces limites ne valent que pour les données rattachées à un employé précis, et non à la collecte globale de données statistiques, comme Sanofi dit le faire sur Gentilly, ainsi que sur son site du Carteret à Lyon.
Hélas, René, la science-fiction est souvent en dessous et en retard de la réalité.
À noter qu’en plus de la puce RFID, ces gens-là travaillent dans des bureaux ouverts, pardon, je passe au français : des open spaces. Il faut subir la foule… Pas terrible, on en revient au bon vieux bureau, qu’on peut souvent personnaliser : la photo de Madame, celle des enfants, les cartes postales des collègues, etc.
Sinon, le souhait de la direction de gérer les espaces, affluences, etc., semble (semble !) un prétexte raisonnable.
Ce qui l’est moins, c’est l’impossibilité d’obtenir l’autorisation de la CNIL…
