C’est partiellement vrai, y compris pour les Windows qui ne seraient pas enregistrés, on dit « genuine » en bon français, ou « authentiques » en américain mal traduit.
Microsoft étant une entreprise commerciale, qui doit rémunérer ses actionnaires et payer ses employés, il va de soi qu’il y a une contrepartie :
« La FSF affirme également que Microsoft ne considère même plus ses utilisateurs comme des clients. D’après la fondation, nous ne serions devenus qu’une simple base de données servant à la revente d’informations à but commercial. Ceci serait facilement prouvé par le fait que le passage à Windows 10 est gratuit pour la grande majorité des clients de la marque.Pour finir, la FSF utilise une métaphore parlante. La fondation affirme que Windows est effectivement une fenêtre. L’utilisateur est à l’intérieur de la maison, et Microsoft à le droit de regard sur ses agissements. Seulement, seule l’entreprise a la clé de la porte qui pourrait permettre aux utilisateurs de sortir pour participer à la construction de la maison… »
À noter que cette gratuité, limitée à un an, serait attachée à l’installation en cours sur un autre Windows. Si vous avez un plantage grave vous obligeant à tout réinstaller de novo, vous devrez acheter un Windows 10.
Pour les courageux, j’ai compilé ces autres notes et remarques sur W10 :
Microsoft accro à l’argent, normal pour une entreprise commerciale.
Changement des règles d’activation pour lutter contre le piratage.
Microsoft s’était arrangé du piratage autrefois, cela faisait des ordinateurs sous Windows en plus…
Fini de rigoler ! La technologie du réseau permet un contrôle bien plus efficace : Microsoft, Apple, Amazon, la NSA… et j’en oublie.
« Problème : malgré ces mesures [de désactivations], l’OS continue à communiquer des données aux serveurs de Microsoft. »
« Là encore, la connexion s’effectuerait même si les services distants sont désactivés et qu’un compte local est utilisé pour l’identification. »
«Windows 10 aurait contourné ces proxys en effectuant des requêtes via un CDN (Content Delivery Network). »
Dans la guerre, on nomme « effets collatéraux » ce qu’on appelle ailleurs des « bavures. »
Divers « trackers torrent », comme on dit en français, s’inquiètent des demandes venant d’ordinateurs sous Windows 10, à cause de son indiscrétion bien trop importante pour leur goût : http://www.zdnet.fr/actualites/windows-10-trop-indiscret-pour-les-trackers-torrent-39823862.htm
« Selon le site TorrentFreak, plusieurs trackers torrent ont entrepris de bloquer les utilisateurs sous Windows 10. »
Le motif Microsoft ?
« [] la clause qui terrifie les milieux pirates et qui autorise Microsoft à inspecter le contenu de votre disque à la recherche de jeux piratés ne couvre pas Windows 10 mais vise uniquement les possesseurs de consoles Xbox. »
On peut le croire, pour le moment !
Chez 01net, en gros la même chose :
« La paranoïa vis-à-vis de Windows 10 monte d’un cran.
La surveillance de l’éditeur ne concerne pas les disques durs de la machine, mais se limite à ses propres services tels que Xbox Live, Skype ou OneDrive, comme cela était déjà le cas. »
« La réaction de ces administrateurs est compréhensible, étant donné le caractère faiblement légal de leur activité. Elle paraît néanmoins exagérée. Jusqu’à présent, personne n’a réellement prouvé que Windows 10 transfère réellement ce type d’informations. : Par ailleurs, il est possible de configurer le système de telle manière à le rendre muet. »
Il existe déjà des programmes libres, sous Windows 10, pour couper court à ces fenêtres trop grandes ouvertes.
Comme souvent, voire toujours en Suisse, tout part du bas --démocratie depuis mille deux cent nonante et un-- puis remonte jusqu’à la fédération.
Bref : Windows 10 inquiète, à la fois le Suisse de base, mais aussi l’État fédéral, contre cet aspirateur de données, à visée commerciale pour le moment, mais il pourrait aussi bien aspirer d’autres données, par exemple depuis les ordinateurs de l’État…
On sait que Microsoft n’a rien, mais rien du tout, à refuser à la NSA étatsunienne.